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Zoom sur l'auteur de la Lexifiche en droit des sûretés !


La Lexifiche en droit des sûretés va bientôt paraître ! C'est l'occasion pour nous de vous en dire un peu plus sur son auteur : Armand Dadoun.


Quelles sont les raisons qui vous ont incité à faire du droit ?


La principale raison, toujours valable aujourd’hui, est la grande diversité des professions accessibles grâce aux études de droit. N’ayant pas de projet professionnel précis initialement, je souhaitais obtenir un diplôme offrant un maximum de débouchés professionnels. J’avais également l’idée que le droit permet de mieux comprendre la société et de s’intéresser à des thèmes très variés (politique, commerce, famille, relations internationales, bioéthique).


À partir de quand vous êtes-vous projeté dans votre profession actuelle ? Pourquoi avez-vous choisi cette orientation ?


Après avoir obtenu un master 2 en droit privé général, l’université m’a proposé une allocation de recherche pour m’inscrire en thèse. Dans la foulée, j’ai réussi l’examen du CRFPA mais j’ai alors préféré reporter mon inscription à l’école d’avocats, que j’ai finalement effectué 5 ans années plus tard. Il faut dire que je m’étais déjà engagée à suivre un Master en Droit des assurances à Paris I, en parallèle de ma première année de thèse. Je n’étais pas sûr, à l’époque, d’aller au bout du projet de thèse, et je souhaitais avoir plusieurs options professionnelles possibles. C’est seulement après trois ans de thèse et d’enseignement à l’université que j’ai été convaincu de vouloir m’engager dans une carrière universitaire.


Pouvez-vous nous expliquer votre parcours en quelques mots, vos domaines de prédilection ?


Mon niveau durant les deux premières années de droit était relativement moyen. Je préférais alors le droit public. Et c’est justement parce que j’ai dû fournir plus d’efforts en droit des obligations que j’ai fini par préférer cette matière, sur laquelle portera d’ailleurs mon sujet de thèse. Je me suis spécialisé en droit privé en 4e année de droit (carrières judiciaires) et en M2 (droit privé général puis droit des assurances). J’ai conservé un intérêt pour l’ensemble des matières ce qui explique que mes domaines de prédilection dans mes recherches et enseignements soient variés : droit des obligations, droit des sûretés, droit pénal, droit commercial.


Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants en droit pour qu'ils réussissent leur cursus ?

Il n’y a pas de formule miracle, il faut apprendre par cœur ses cours et bien maîtriser son code pour y retrouver les textes et les jurisprudences. La compréhension du cours, notamment en le complétant à l’aide d’un manuel simple, est un préalable nécessaire à son apprentissage. Il est très difficile d’apprendre sans comprendre. L’apprentissage par cœur permet aussi de mémoriser les expressions et formules juridiques. Or, il est attendu des juristes qu’ils soient en mesure de bien s’exprimer à l’écrit comme à l’oral. Enfin, il y a des astuces pour mieux comprendre et apprendre les cours : faire des schémas ; être curieux (s’intéresser à la politique, à la philosophie ou à l’économie qui permettent de mieux comprendre le droit) ; avoir de l’empathie (s’identifier à une partie, une victime, un juge ou un avocat) ; imaginer des questions ou des cas pratiques et y répondre, etc.


Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants en droit pour qu'ils trouvent leur orientation professionnelle ?


Il est toujours possible, avec plus ou moins d’efforts, d’être un bon étudiant en droit. Mais je crois que nous ne sommes pas égaux dans les pratiques professionnelles. Un bon juriste peut avoir toutes les difficultés du monde à devenir avocat d’affaires parce qu’il ne supporte pas les conditions de travail dans lesquelles il est contraint d’exercer (le stress, les horaires, etc.). A l’inverse, un étudiant dont le niveau de droit est moyen peut s’épanouir dans une profession qui requiert beaucoup d’engagements personnels ou qui nécessite un rapport particulier à la clientèle. Je conseillerai donc aux étudiants de multiplier les expériences professionnelles afin d’identifier le milieu professionnel dans lequel ils peuvent s’épanouir. Il ne s’agit pas de choisir la solution la plus facile, mais au contraire de se mettre à l’épreuve, pour pouvoir faire des choix qui soient en conformité avec la vie professionnelle qui leur correspond.


Comment avez-vous construit la Lexifiche en droit des sûretés ?


J’ai simplement distingué les différentes sûretés (cautionnement, gage, hypothèque, etc.). Il fallait également s’interroger sur la notion de sûreté car il existe d’autres mécanismes permettant de garantir le paiement d’une créance. Il me paraissait en outre essentiel de consacrer une partie au sort des sûretés en cas de procédure d’insolvabilité.


Quels conseils pouvez-vous donner aux lecteurs pour qu'ils se l’approprient, qu'ils l’utilisent efficacement au cours de leur cursus et lors de leurs révisions ?


La Lexifiche a une double utilité. Elle sert d’infrastructure, de fondations à l’apprentissage du droit des sûretés. La maîtrise de la Lexifiche permet d’approfondir plus aisément la matière grâce à l’acquisition des fondamentaux. Il est en particulier nécessaire de travailler avec les codes pour repérer les textes et les jurisprudences cités. La Lexifiche permet ensuite de réviser la matière en revoyant les points essentiels et, le cas échéant, s’interroger sur l’étendue de ses connaissances même au-delà des informations contenues dans la Lexifiche.


Quel(s) intérêt(s) cette Lexifiche présente-t-elle selon vous par rapport aux autres supports existants (manuels, supports de cours, etc.) ?


La Lexifiche permet de connaître très vite les fondamentaux de la matière. L’étudiant sait immédiatement ce qu’il doit savoir par cœur, ce sur quoi il ne peut pas faire l’impasse. Elle est aussi un guide qui lui permet ensuite d’explorer la matière notamment au moyen du code ou d’un manuel. Enfin, la présentation dynamique des Lexifiches est un atout majeur puisqu’elle stimule la mémoire visuelle du lecteur et offre un peu de couleur et dynamisme pour les révisions.


Quels sont les principaux conseils et points de vigilance que vous donneriez à un étudiant qui étudie la Lexifiche en droit des sûretés ?


Il est exclu de faire une fiche de la fiche. Tout est important. Une fois les fondamentaux de la fiche acquis, l’étudiant doit compléter ses connaissances avec les codes car il est impératif qu’il puisse s’y repérer aisément le jour de l’examen.



En exclu ! La couverture et le mind mapping de la Lexifiche à paraître...

© Enrick B. Editions 2019, Collection Lexifiche


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