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Une substance dopante améliore-t-elle les performances ?


Spontanément, la réponse devrait être oui. Pourquoi un sportif aurait-il recours à une substance si ce n'est pour améliorer ses performances ? Et pourquoi interdire des substances qui n'auraient pas d'effet sur les performances ?

La récente affaire Sharapova ayant révélé un contrôle positif au meldonium (substance interdite depuis le 1er janvier 2016) fait ressurgir une question qui se pose régulièrement pour des substances telles que le cannabis et dont l'amélioration des performances est contestée. Me Tatiana Vassine, avocate en droit du sport, nous explique en quoi l'amélioration des performances influe sur la mise en oeuvre de la réglementation antidopage. En dehors du débat sur les substances masquantes (qui ont pour vocation d'en dissimuler d'autres), le code mondial antidopage permet en réalité d'interdire le recours à des substances qui n'améliorent pas les performances. Mais l'absence d'amélioration des performances ne sera pas sans effet sur la sanction encourue par le sportif (dont des suspensions pouvant aller jusqu'à 4 ans) et ainsi jouer un rôle clef dans sa défense. Dans le monde du sport, il y a certains impairs à ne pas commettre. Le dopage en fait partie. A l'occasion de l'affaire SHARAPOVA dont les défenseurs soutiennent que le produit auquel elle a été contrôlée positive n'a pas pour effet d'améliorer les performances, Me Tatiana Vassine, avocate en droit du sport, nous explique l'influence de cette argumentation sur la mise en oeuvre des règles antidopage.

Tricherie absolue, le recours aux substances dopantes fausse non seulement les performances mais également l'ensemble d'une compétition et la magie du sport.



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